Qu’est ce que la dette technique ?
Emilie Waille : « On peut penser à tort qu’une dette technique se joue uniquement du côté du développement, mais le paramétrage ou la configuration mal faite ou mal pensée peut aussi entraîner de la dette technique.
Par exemple, une configuration ou un profil peu utilisé mais non supprimé représente une dette technique, car il faudra continuer à le maintenir, ou au pire, cela pourrait générer des régressions, ce qui peut entraîner une perte de temps supplémentaire. »
Pourquoi est-ce important de prendre le temps de gérer cette dette technique ?
Emilie Waille : « Plus la dette technique est importante, plus la réalisation d’évolutions ou de corrections d’anomalies sera complexe et coûteuse, et cela sur toutes les phases : de l’analyse d’impact, les spécifications, la définition du solutionning, et le coût de réalisation, les tests et même la livraison en production. »
Comment éviter ou bien contrôler la dette technique ?
Emilie Waille : « Respectez les bests practices Salesforce, avoir une approche standard au maximum. Si on fait du développement spécifique, alors bien concevoir le solutionning pour optimiser la réutilisabilité du code et sa maintenance.
Une dette technique c’est aussi une gouvernance. Il faut mettre en place une comitologie, un suivi dans l’équipe en charge du projet Salesforce afin de bien la contrôler dès le départ.«
Quelles sont les 3 bests practices pour réduire une dette technique déjà présente ?
Emilie Waille : « Tout d’abord, on préconise, quand c’est possible, de faire du ‘back to standard’.
Puis de piloter la dette technique avec une gouvernance adaptée : mise en place du design authority, mettre des sachants fonctionnels/techniques qui contrôlent et pilotent cette dette technique au quotidien avec des actions précises.
Et enfin, s’assurer que les équipes appliquent les bests practices Salesforce aussi bien dans le data model, configuration que le développement, en ayant une approche standard, de réutilisation et de maintenance simplifiée.«
Un projet ? Une problématique ?
Emilie Waille, experte développement Senior